Le Conseil de sécurité de l'Onu va tenir une réunion extraordinaire
suite à de nouvelles informations sur l'usage d'armes chimiques en
Syrie, RIA Novosti en a été informée mercredi auprès de la délégation
permanente de Russie auprès des Nations unies.
"Répondant à une demande instante de certains membres du Conseil de sécurité de l'Onu, le Conseil se réunira en urgence pour examiner les nouvelles informations sur l'usage d'armes chimiques en Syrie", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Se référant à des militants des droits de l'homme, certains médias ont annoncé mercredi un usage massif d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes dans une banlieue de Damas. Selon les données préalables, cette attaque chimique aurait fait plus de 600 morts.
La Coalition nationale de l'opposition syrienne affirme que le nombre de victimes pourrait se monter à quelque 1.300 personnes. Les autorités et le commandement militaire de la Syrie démentent formellement cette information.
La Grande-Bretagne s'est adressée au Conseil de sécurité pour en convoquer d'urgence une réunion sur cette situation. Selon les médias, les Etats-Unis et la France s'y sont joints.
http://fr.rian.ru/world/20130821/199075916.html
21/8/13
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"Répondant à une demande instante de certains membres du Conseil de sécurité de l'Onu, le Conseil se réunira en urgence pour examiner les nouvelles informations sur l'usage d'armes chimiques en Syrie", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Se référant à des militants des droits de l'homme, certains médias ont annoncé mercredi un usage massif d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes dans une banlieue de Damas. Selon les données préalables, cette attaque chimique aurait fait plus de 600 morts.
La Coalition nationale de l'opposition syrienne affirme que le nombre de victimes pourrait se monter à quelque 1.300 personnes. Les autorités et le commandement militaire de la Syrie démentent formellement cette information.
La Grande-Bretagne s'est adressée au Conseil de sécurité pour en convoquer d'urgence une réunion sur cette situation. Selon les médias, les Etats-Unis et la France s'y sont joints.
http://fr.rian.ru/world/20130821/199075916.html
21/8/13
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Bombardements en Syrie : le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit....
ReplyDeleteRéclamée par Paris, Londres et Washington, la réunion doit avoir lieu mercredi soir, après un bombardement qui aurait fait près de 1 300 victimes, vraisemblablement tuées par des gaz neurotoxiques, selon l'opposition.
Une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'usage présumé d'armes chimiques en Syrie aura lieu mercredi 21 août, à 21 heures (heure française), ont annoncé des diplomates. Ce rendez-vous était notamment réclamé par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, quelques heures après la mort de plus d'un millier de personnes dans des bombardements violents près de Damas, la capitale. Selon l'opposition, les forces pro-gouvernement auraient utilisé du gaz neurotoxique.
Que s'est-il passé ?
Des bombardements ont pris pour cible des zones tenues par les rebelles à l'est de la capitale, selon plusieurs organisations d'activistes, dont l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cette ONG basée à Londres, qui dispose d'un important réseau d'informateurs sur place, rapporte que ces attaques sont les plus violentes menées par l'armée depuis le début du conflit, en 2011.
"Après minuit, les forces du régime ont intensifié leurs opérations militaires dans les zones de la Ghouta orientale et occidentale, dans la région de Damas, en ayant recours à l'aviation et aux lance-roquettes, ce qui a causé plusieurs dizaines de morts et de blessés", explique l'OSDH à l'AFP. Selon l'ONG, "les forces loyalistes cherchent à reprendre" la localité de Madhamiyat el-Cham.
L'OSDH n'a toutefois pas voulu se prononcer sur l'utilisation de gaz neurotoxiques, évoquée par d'autres activistes. Les autorités syriennes ont elles démenti y avoir eu recours.
La Commission générale de la révolution syrienne a diffusé sur YouTube des vidéos (attention, images choquantes) présentées comme illustrant "un massacre épouvantable commis par les forces du régime à l'aide de gaz toxiques, faisant plusieurs dizaines de martyrs et de blessés". Sur l'une des vidéos, on peut voir des enfants dans un hôpital de campagne, à qui l'on tente de fournir les premiers soins. Des masques à oxygène doivent les aider à respirer, alors que des médecins tentent de ranimer d'autres enfants qui paraissent inconscients.
Quel est le bilan ?....http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-au-moins-213-morts-dans-une-attaque-au-gaz-neurotoxique-pres-de-damas-selon-une-ong_394122.html#xtor=RSS-3-[]
21/8/13
U.S. will work with U.N. Security Council on Syria: White House...
ReplyDelete(Reuters) - The United States will consult with its partners on the United Nations Security Council about reports of chemical weapons use in Syria, a White House spokesman said on Wednesday.
U.S. officials also have not yet been able to independently verify reports about the use of such weapons in Syria by government forces, White House spokesman Josh Earnest told reporters in a briefing.
In an earlier statement, the White House expressed alarm about the reports and called urgently for a United Nations investigation.
(Reporting by Mark Fesentlhal and Susan Heavey; Editing by Sandra Maler)
http://www.reuters.com/article/2013/08/21/us-syria-crisis-usa-whitehouse-idUSBRE97K0Y920130821?feedType=RSS&feedName=worldNews
21/8/13
El Consejo de Seguridad se reúne tras la denuncia de un ataque químico en Siria...
ReplyDeleteRusia solicita una investigación "imparcial y profesional"
El Consejo de Seguridad de Naciones Unidas se reunirá este miércoles con carácter de urgencia para analizar las denuncias de la oposición siria en las que condenan la muerte de 1.300 personas por un supuesto ataque con sustancias químicas. Estados Unidos asegura que carece de una "verificación independiente" del ataque y ha solicitado a la ONU que investigue las nuevas alegaciones de los grupos opositores al Gobierno de Bachar el Asad.
“Estados Unidos está profundamente preocupado” por las informaciones de que civiles sirios han muerto tras un ataque de las fuerzas gubernamentales sirias “incluidas aquellas por el uso de armas químicas cerca de Damasco”, asegura el comunicado emitido por la Casa Blanca. El portavoz Josh Earnest aseguró que trabajan “urgentemente para recabar información adicional”.
El Secretario General de Naciones Unidas, Ban Ki Moon, afirmó en declaraciones a la agencia Reuters que se siente “conmocionado” por las informaciones de un ataque con armas químicas en Siria. Además de EE UU, otros cuatro países del Consejo de Seguridad, Reino Unido, Francia, Corea del Sur y Luxemburgo han solicitado la convocatoria urgente del foro, que se celebrará a las tres de la tarde, hora de Nueva York.
“Pedimos a Naciones Unidas que solicite al gobierno sirio el acceso inmediato para su equipo de investigaciones”, afirma la Casa Blanca. EE UU defiende que el grupo de investigadores está listo para empezar a trabajar pero “para que sus esfuerzos sean creíbles, deben tener acceso inmediato a los testigos y a las personas afectadas, y poder examinarlas y recabar pruebas físicas sin ningún tipo de intermediación por parte del Gobierno sirio”......http://internacional.elpais.com/internacional/2013/08/21/actualidad/1377080670_472213.html
21/8/13
Consejo de Seguridad de la ONU se reúne de emergencia por Siria...
ReplyDeleteEl Consejo de Seguridad de Naciones Unidas (CSNU) se reunirá de emergencia este miércoles, para evaluar el supuesto uso de armas químicas en Siria, donde esta madrugada, según fuentes rebeldes citadas por la agencia internacional EFE, han sido presuntamente usadas.
Previamente, el líder de la Coalición Nacional de Fuerzas de la Oposición y de la Revolución Sirias, Ahmed al Jarba, había pedido al CSNU convocar a una reunión urgente tras denunciar el ataque en Goutha, cerca de la capital, donde presuntamente se usó gas nervioso.
El Ministerio de Información de Siria desmintió las noticias difundidas por varias cadenas internacionales, según reseñó la agencia oficial de noticias, SANA.
“Son totalmente falsas las noticias difundidas sobre un supuesto uso de armas químicas en Ghouta Oriental, y las noticias difundidas por los canales “al-Jazeera”, “al-Arabiya”, “Sky News” y otros canales cómplices en el derramamiento de la sangre siria”, destacó SANA, citando a una fuente ministerial.
El reporte agrega que “son noticias falsas por completo y no son más que un intento para confundir y desviar el trabajo de la Comisión de Investigación de las Naciones Unidas (ONU) sobre el uso de armas químicas”, por parte de mercenarios financiados por potencias extranjeras y dedicados a cometer actos terroristas en esta nación árabe.....http://www.telesurtv.net/articulos/2013/08/21/csnu-se-reunira-de-emergencia-para-evaluar-supuesto-uso-de-armas-quimicas-en-ataque-terrorista-520.html
21/8/13
UN: Alleged Syria toxic attacks 'serious escalation'...
ReplyDeleteUN officials say alleged chemical weapons attacks which Syria's oppositions says killed hundreds near Damascus were a "serious escalation".
Deputy Secretary-General Jan Eliasson made the comments after briefing an emergency UN Security Council meeting about Wednesday's incident.
The Security Council also said that clarity was needed over the attacks.
Some 35 member states called for UN weapons inspectors already in Syria to be dispatched immediately to the scene.
Opposition activists said that more than 1,000 people were killed after government forces launched rockets with toxic agents into the Damascus suburbs in the Ghouta region early on Wednesday.
The Syrian government has denied the allegations, describing them as "illogical and fabricated". The Syrian army said the opposition made up the claims to divert attention from the huge losses its forces had suffered recently.
The BBC has been unable to independently confirm the death toll.....http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-23790335
22/8/13
UN: Investigation needed into Syria chemical attack report..
ReplyDeleteThe UN Security Council (UNSC) said it is seeking “clarity” on recent conflicting claims of chemical weapons use near Damascus, adding that humanitarian aid needs to be provided to the victims as soon as possible.
“There must be clarity on what happened and the situation must be followed carefully,” UN Permanent Representative of Argentina and President of the Security Council, Maria Cristina Perceval, told reporters after a closed-door emergency meeting of UNSC on Wednesday.
“All council members agree that any use of chemical weapons by any side under any circumstances is a violation of international law,” Perceval said, stating that members "welcomed the determination of the secretary general to ensure a thorough, impartial investigation."
The need for humanitarian assistance for the victims was also underlined in the meeting. UNSC members expressed their condolences to the victims and their families, calling “for a cessation of hostilities and cease-fire.”
UN Deputy Secretary-General Jan Eliasson said that “we see the need to investigate this as soon as possible,” adding that there is no confirmation at this point of the use of chemical weapons.
Eliasson said that whatever the conclusions of the investigation, “this represents a serious escalation with grave humanitarian consequences.” She said the UN hopes its team will be given access to the alleged attack site by the Syrian government.
At this point the situation “is very dramatic” and “the security situation does not allow such access. We hope that they will be given access to the area by the Government – there is a requirement of consent in situations like this,” Eliasson stated....http://rt.com/news/unsc-chemical-investigation-syria-814/
22/8/13
Tropas de Asad atacan zonas cercanas al ataque químico en Damasco...
ReplyDeleteLas fuerzas del presidente sirio Asad han bombardeado de nuevo los suburbios de Damasco este jueves, según informan varios activistas en la zona, predominantemente rebelde. El ataque se produce después de la brutal masacre química que ha dejado en la ciudad 1.300 muertos.
Numerosos cohetes y morteros han 'llovido' en los vecindarios de Jobar y Zamalka, al este de Damasco y muy cerca de dónde se han producida los ataques químicos.
Algunos cohetes han impactado también en el cercano distrito de Qaboun, al norte, donde los combatientes rebeldes han rechazado sucesivamente los intentos de las fuerzas de Asad de invadir la zona. Asimismo, ha sido atacada la zona del campamento de refugiados palestinos de Yarmuk, en el sur.
En unas declaraciones realizadas desde Ghouta, activista Jaled Amer dijo que se escuchaban explosiones de cohetes en Zamalka. En Jobar, a sólo 3 kilómetros del centro histórico de la capital, las explosiones se escucharon cerca de una instalación militar.
Esta cadena de ataques se produce un día después del masivo ataque con gas que terminó con la vida de 1.300 personas, hombres, mujeres y niños, lo que de confirmarse oficialmente sería el mayor y más letal ataque con armas químicas desde 1988, cuando entre 3.000 a 5.000 kurdos iraquíes fueron gaseados por las fuerzas de Sadam Husein en Halabja.
http://www.elmundo.es/elmundo/2013/08/22/internacional/1377146291.html
22/8/13
Syrian forces bombard Damascus suburbs after rebels say gas attack kills hundreds...
ReplyDelete(Reuters) - Syrian President Bashar al-Assad's forces bombarded rebel-held suburbs of Damascus on Thursday, activists said, keeping up pressure on the besieged region a day after the opposition accused the army of gassing hundreds in a chemical weapons attack.
With Wednesday's death toll estimated between 500 and 1,300, what would be the world's most lethal chemical weapons attack since the 1980s prompted an emergency meeting of the U.N. Security Council in New York.
Opposition activists said men, women and children were killed as they slept.
The council did not explicitly demand a U.N. investigation of the incident, although it said "clarity" was needed and welcomed U.N. chief Ban Ki-moon's calls for a prompt investigation by the U.N. inspection team in Syria, led by Ake Sellstrom.
An earlier Western-drafted statement submitted to the council, seen by Reuters, was not approved. The final version of the statement was watered down to accommodate objections from Russia and China, diplomats said. Moscow and Beijing have vetoed previous Western efforts to impose U.N. penalties on Assad.
The Syrian opposition said President Bashar al-Assad's forces fired rockets that released deadly fumes over rebel-held eastern Damascus suburbs, which are part of what is known as the Ghouta. The area is an expanse of old farmland dotted with large built up areas inhabited mostly by members of Syria's Sunni Muslim majority that have been at the forefront of the uprising against Assad's Alawite rule.....http://www.reuters.com/article/2013/08/22/us-syria-crisis-idUSBRE97K0EL20130822?feedType=RSS&feedName=worldNews
22/8/13
Armes chimiques en Syrie : pas de consensus à l'ONU...
ReplyDeleteLe Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à exprimer une position claire sur la question, la Russie et la Chine, alliées du régime syrien, faisant blocage.
Par Francetv info avec AFP
L'opposition syrienne a affirmé, mercredi 21 août, que le régime avait tué 1 300 personnes dans une attaque chimique survenue en banlieue de Damas. Mais la Russie, alliée de Bachar Al-Assad, dénonce une "provocation planifiée à l'avance" de la part des rebelles. Francetv info fait le point sur ce que l'on sait de cette attaque et de ses conséquences.
Pas de déclaration formelle du Conseil de sécurité
Même si le régime a catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques et que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a évoqué un bilan d'au moins 136 morts, c'est l'une des plus violentes attaques depuis le début du conflit en Syrie, et qui a suscité une vague de condamnations internationales.
Réunis mercredi à huis clos, les membres du Conseil de sécurité (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Luxembourg et Corée du Sud) veulent "faire la lumière" sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques près de Damas et "saluent la détermination" de l'ONU à enquête. Mais ils n'ont pas adopté de déclaration formelle sur la question, la Russie et la Chine, alliées du régime syrien, y étant opposées, selon des diplomates.
Washington refuse de parler de "ligne rouge"
De nombreux pays, ainsi que la Ligue arabe, ont demandé à ce que les experts de l'ONU, arrivés dimanche en Syrie pour enquêter sur l'usage éventuel de telles armes dans le conflit, se rendent immédiatement sur les lieux. Les Etats-Unis ont également réclamé pour les Nations unies un "accès immédiat" au site concerné par l'attaque, mais refusé de parler d'une "ligne rouge" qui aurait été franchie par Damas.
Les accusations des rebelles sur ce massacre ont été prononcées un an et un jour après que le président américain Barack Obama a prévenu que le recours par le régime de Bachar Al-Assad à son stock d'armes chimiques constituerait une "ligne rouge"."Le silence de nos amis nous tue"......http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-le-flou-regne-autour-de-l-utilisation-d-armes-chimiques_394762.html#xtor=RSS-3-[]
22/8/13
Francia pide reaccionar con “fuerza” si se confirma el ataque químico en Siria....
ReplyDelete1. El ministro de Exteriores insiste en que los inspectores de la ONU en la zona lo investiguen
2. Tanto Francia como EE UU descartan el despliegue de tropas
Nuevos ataques del régimen en la periferia de Damasco
3. La oposición denuncia 1.300 muertos en tres ataques químicos
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El ministro de Exteriores de Francia, Laurent Fabius, ha dicho esta mañana que la comunidad internacional debe responder “con fuerza” si las acusaciones sobre el uso de armas químicas por parte del régimen en Siria son verdaderas. No habla, sin embargo, de enviar tropas sobre el terreno. Si no se toman decisiones a través del Consejo de Seguridad, habrá que buscar “otra manera”, ha dicho, sin aportar más detalles. El canciller galo sostiene que no se debe permitir la "impunidad total" del Gobierno de Bachar El Asad y que la muerte de más de 1.300 personas, ayer, en el suburbio de Ghouta, al este de Damasco, no puede quedar sin respuesta si se concluye que fue provocada por gas sarín, como denuncian los opositores.
Martin Dempsey, el jefe del Estado Mayor Conjunto de EE UU, se ha negado, por su parte, a establecer nuevas “líneas rojas” para Siria. Hace justo un año, el presidente Barack Obama dijo que el empleo de armas químicas por parte del régimen de Siria supondría superar esas marcas inviolables y abrir una nueva fase en el conflicto. Al igual que Fabius, Dempsey ha descartado un ataque aéreo que pudiera enredar a EE UU en una guerra abierta, informa France Presse.....http://internacional.elpais.com/internacional/2013/08/22/actualidad/1377157844_798970.html
Turkey says all 'red lines' in Syria have been crossed...
ReplyDeleteBERLIN - Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoglu said on Thursday "all red lines" had been crossed in Syria and criticised international inaction after the opposition accused Syrian government forces of gassing hundreds in a chemical weapons attack.
"All red lines have been crossed but still the UN Security Council has not even been able to take a decision. This is a responsibility for the sides who still set these red lines and for all of us," Davutoglu told reporters in Berlin.
http://www.jpost.com/Breaking-News/Turkey-says-all-red-lines-in-Syria-have-been-crossed-323886
22/8/13
Syrie : "Seule la pression de l'opinion publique peut faire bouger les Etats-Unis"...
ReplyDeleteL'opposition syrienne accuse l'armée régulière d'avoir tué 1 300 personnes lors d'une attaque à l'arme chimique. Cet événement va-t-il entraîner une réplique de Washington ? L'analyse d'Antoine Basbous, spécialiste du monde arabe.
En Syrie, l'opposition accuse le régime de Bachar Al-Assad d'avoir utilisé massivement des armes chimiques, mercredi 21 août. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence, mais ses membres ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur la mise en place d'une enquête. Interrogé par francetv info, Antoine Basbous, politologue spécialiste du monde arabe et fondateur de l'Observatoire des pays arabes, fait le point sur la situation.
Francetv info : Le Conseil de sécurité n’a pas réussi à se mettre d'accord sur une enquête au sujet de l'utilisation d’armes chimiques. Ce blocage à l’ONU peut-il évoluer ?
Antoine Basbous : Ce blocage est le fruit du soutien aveugle de la Russie et de la Chine à Bachar Al-Assad, qui bloquent toute décision du Conseil de sécurité sur la Syrie grâce à leur droit de véto. Mais le vrai verrou, c’est Poutine. La Chine ne fait que suivre. Pour que la situation évolue, il faut donc convaincre Poutine ou lui forcer la main. Mais à mon avis, il ne cèdera pas. Avec l’Iran, il reste le meilleur parrain, allié et protecteur d’Al-Assad.
Une intervention sans l’autorisation de l’ONU est-elle envisageable ?
La France ne peut agir seule, rien ne peut se faire sans les Etats-Unis. La clé peut venir de la pression des opinions publiques. Tout dépend de l’émotion que pourraient susciter les images qui seront diffusées sur la barbarie du régime syrien et sur l’ampleur des victimes. Celles du bombardement du marché de Sarajevo et le massacre de Srebrenica, par exemple, ont pesé en 1995 dans l’intervention de l’Otan en ex-Yougoslavie. Si les images ont un impact médiatique considérable, si elles entraînent une accélération du débat politique, alors oui, une intervention est envisageable.
Mais Barack Obama ne veut pas s'engager dans un nouveau conflit...
Effectivement, lors de ses campagnes électorales, Barack Obama a promis de se désengager des conflits hérités de l’ère de George W. Bush, l’Afghanistan et l’Irak. Il n’a certes pas envie de s’engager dans un nouveau conflit, mais il peut toujours agir sans envoyer de troupes au sol et sans s’engager dans un conflit de longue haleine. Bill Clinton l’avait fait en Afghanistan après les attaques d’ambassades américaines en Afrique [en août 1998].
Barack Obama peut ordonner le lancement d’une centaine de Tomahawk [missiles de longue portée] sur les centres vitaux du régime d’Al-Assad, des cibles répertoriées par la NSA [l'Agence de sécurité nationale américaine] dans une base de données. Cela permettrait de donner un coup d'arrêt à l'escalade de la violence.
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-seule-la-pression-de-l-opinion-publique-peut-faire-bouger-les-etats-unis_395052.html#xtor=RSS-3-[]
22/8/13