Pour sa première réunion lundi avec ses homologues de l'UE à Bruxelles, le nouveau chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, chantre du Brexit, a établi d'emblée que le Royaume-Uni voulait continuer à jouer un rôle moteur en Europe.
"En aucun cas, nous n'allons abandonner notre rôle dirigeant en Europe", a assuré M. Johnson aux journalistes, répétant une affirmation lancée dès sa nomination la semaine passée: quitter l'UE "ne signifie pas quitter l'Europe".
L'ex-maire conservateur de Londres a fait ses premiers pas sur la scène diplomatique européenne à l'occasion de la réunion mensuelle des 28.
Federica Mogherini, qui dirige la diplomatie européenne, avait toutefois tenu à le recevoir dès dimanche soir "pour un premier contact" informel, à l'écart des médias.
"Elle a convenu que la Grande-Bretagne doit continuer à jouer un rôle", s'est félicité M. Johnson."Je me réjouis beaucoup de rencontrer mes collègues", a-t-il ajouté.
Le secrétaire au Foreign Office, dont la nomination surprise a suscité critiques et sarcasmes, est attendu avec une intense curiosité et une certaine appréhension à Bruxelles, la capitale de l'UE qu'il connaît bien pour y avoir été un journaliste en vue au début des années 1990.
Correspondant du Daily Telegraph, "BoJo" y avait contribué à alimenter l'euroscepticisme latent des Britanniques.
Tout en faisant état d'un "bon échange" avec M. Johnson, Mme Mogherini a réitéré qu'aucune négociation ne serait engagée avec le Royaume-Uni tant que Londres n'aurait pas officiellement notifié à l'UE sa volonté de s'en séparer, en activant la clause de divorce prévue par l'article 50 du Traité de Lisbonne...
[AFP/rtl.be]
18/7/16
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Federica Mogherini, qui dirige la diplomatie européenne, avait toutefois tenu à le recevoir dès dimanche soir "pour un premier contact" informel, à l'écart des médias.
"Elle a convenu que la Grande-Bretagne doit continuer à jouer un rôle", s'est félicité M. Johnson."Je me réjouis beaucoup de rencontrer mes collègues", a-t-il ajouté.
Le secrétaire au Foreign Office, dont la nomination surprise a suscité critiques et sarcasmes, est attendu avec une intense curiosité et une certaine appréhension à Bruxelles, la capitale de l'UE qu'il connaît bien pour y avoir été un journaliste en vue au début des années 1990.
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Tout en faisant état d'un "bon échange" avec M. Johnson, Mme Mogherini a réitéré qu'aucune négociation ne serait engagée avec le Royaume-Uni tant que Londres n'aurait pas officiellement notifié à l'UE sa volonté de s'en séparer, en activant la clause de divorce prévue par l'article 50 du Traité de Lisbonne...
[AFP/rtl.be]
18/7/16
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