Le scénario d'une Union européenne dont les membres qui le souhaitent avancent plus vite gagne du terrain au sein du Conseil européen, s'est réjoui vendredi midi le Premier ministre belge Charles Michel à l'issue d'un sommet européen informel consacré à la réflexion sur le futur de l'Europe.
Le débat, "assez intense et approfondi", a porté sur le type d'Union que les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres - le Royaume-Uni mis à part - imaginent dans le futur. "Une Union totale à 27? Ou une Union maximale avec possibilité d'aller plus vite pour ceux qui le souhaitent?", a résumé Charles Michel. Et le second scénario gagne du terrain.
"Je suis très content parce que j'étais un des premiers à faire ce plaidoyer, et ce débat approfondi à ce sujet ce matin, c'est une victoire", s'est réjoui le Premier ministre. La discussion à 27 a permis de dissiper plusieurs malentendus à propos de cette "Europe à plusieurs vitesses".
"Certains craignaient que cela aboutisse à un changement rapide des Traités, ce ne sera pas le cas", assure Charles Michel. "D'autres ont exprimé la crainte qu'on arrive à une Europe avec des pays de second rang. Ce n'est pas le but que quelques pays décident à la place des autres. On est dans la logique inverse". La Déclaration de Rome, qui doit être adoptée le 25 mars prochain, devrait être "un message politique pour la population européenne", a estimé le Premier ministre.
[RTBF avec Belga]
10/3/17
Le débat, "assez intense et approfondi", a porté sur le type d'Union que les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres - le Royaume-Uni mis à part - imaginent dans le futur. "Une Union totale à 27? Ou une Union maximale avec possibilité d'aller plus vite pour ceux qui le souhaitent?", a résumé Charles Michel. Et le second scénario gagne du terrain.
- Une victoire
"Je suis très content parce que j'étais un des premiers à faire ce plaidoyer, et ce débat approfondi à ce sujet ce matin, c'est une victoire", s'est réjoui le Premier ministre. La discussion à 27 a permis de dissiper plusieurs malentendus à propos de cette "Europe à plusieurs vitesses".
"Certains craignaient que cela aboutisse à un changement rapide des Traités, ce ne sera pas le cas", assure Charles Michel. "D'autres ont exprimé la crainte qu'on arrive à une Europe avec des pays de second rang. Ce n'est pas le but que quelques pays décident à la place des autres. On est dans la logique inverse". La Déclaration de Rome, qui doit être adoptée le 25 mars prochain, devrait être "un message politique pour la population européenne", a estimé le Premier ministre.
[RTBF avec Belga]
10/3/17
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