Dans un entretien sans langue de bois, l'ancien Premier ministre du Qatar a reconnu que l'aide militaire envoyée à l'opposition syrienne par le Qatar, la Turquie, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis avait pu atterrir dans de mauvaises mains.
Dans un entretien accordé par à la chaîne arabophone Qatar TV en octobre 2017, Hamad ben Jassem al-Thani, ancien Premier ministre du Qatar, est revenu sur les débuts du conflit syrien, révélant quelques éléments du soutien étranger aux rebelles anti-Bachar el-Assad.
Alors que le Qatar est désormais accusé par l'Arabie saoudite de soutenir le terrorisme, l'ancien haut responsable affirme s'être rendu en Arabie saoudite «au début des événements en Syrie» en 2011, pour y rencontrer le roi Abdallah, père de l'actuel monarque Salmane et qui dirigea le royaume de 2005 à 2015. Il ajoute que son pays, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite était tous d'accord pour soutenir les forces anti-Assad.
Le roi saoudien aurait assuré Hamad ben Jassem al-Thani du soutien de l'Arabie saoudite à la ligne suivie par le Qatar dans ce dossier : Doha, où la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR) syrienne a d'ailleurs été créée dès novembre 2012, s'est très tôt positionnée en faveur des rebelles. A l'époque, Bachar el-Assad avait d'ailleurs qualifié les mouvements de rébellion de «véritable guerre menée de l'étranger», en référence à ces appuis de l'extérieur.
[francais.rt.com]
30/10/17
Dans un entretien accordé par à la chaîne arabophone Qatar TV en octobre 2017, Hamad ben Jassem al-Thani, ancien Premier ministre du Qatar, est revenu sur les débuts du conflit syrien, révélant quelques éléments du soutien étranger aux rebelles anti-Bachar el-Assad.
Alors que le Qatar est désormais accusé par l'Arabie saoudite de soutenir le terrorisme, l'ancien haut responsable affirme s'être rendu en Arabie saoudite «au début des événements en Syrie» en 2011, pour y rencontrer le roi Abdallah, père de l'actuel monarque Salmane et qui dirigea le royaume de 2005 à 2015. Il ajoute que son pays, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite était tous d'accord pour soutenir les forces anti-Assad.
Le roi saoudien aurait assuré Hamad ben Jassem al-Thani du soutien de l'Arabie saoudite à la ligne suivie par le Qatar dans ce dossier : Doha, où la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR) syrienne a d'ailleurs été créée dès novembre 2012, s'est très tôt positionnée en faveur des rebelles. A l'époque, Bachar el-Assad avait d'ailleurs qualifié les mouvements de rébellion de «véritable guerre menée de l'étranger», en référence à ces appuis de l'extérieur.
[francais.rt.com]
30/10/17
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