Le candidat à la présidence de la Catalogne Jordi Sanchez, à qui la justice espagnole a refusé une remise en liberté pour participer à un débat sur son investiture, a dénoncé dans un entretien publié vendredi "l'ingérence" de la Cour suprême dans la politique catalane.
Dans ses réponses écrites aux questions du média en ligne El Independiente, Jordi Sanchez, incarcéré depuis la mi-octobre, dénonce "l'ingérence d'un juge (...) pour empêcher, à trois reprises, à des candidats aux droits politiques intacts d'exercer leurs responsabilités".
Il qualifie cette "ingérence" d'"inédite et indigne d'un État de droit".
Le juge de la Cour suprême Pablo Llarena a décidé jeudi de maintenir en détention M. Sanchez, en expliquant pour motiver sa décision qu'il disposait d'éléments en vertu desquels "l'éventuel mandat" de M. Sanchez en tant que président catalan pourrait "s'orienter dans le sens d'une rupture de l'ordre constitutionnel".
Ce juge avait auparavant indirectement bloqué l'investiture de deux autres candidats indépendantistes à la présidence de la Catalogne: l'ex-président Carles Puigdemont, en fuite à l'étranger et l'ex-porte-parole du gouvernement catalan Jordi Turull, dont l'incarcération a empêché la tenue d'une séance d'investiture lors de laquelle il aurait pu être élu.
Les trois sont poursuivis pour rébellion, passible de 30 ans de prison, pour leur rôle dans la tentative avortée de sécession du 27 octobre.
[AFP/rtl.be]
13/4/18
Dans ses réponses écrites aux questions du média en ligne El Independiente, Jordi Sanchez, incarcéré depuis la mi-octobre, dénonce "l'ingérence d'un juge (...) pour empêcher, à trois reprises, à des candidats aux droits politiques intacts d'exercer leurs responsabilités".
Il qualifie cette "ingérence" d'"inédite et indigne d'un État de droit".
Le juge de la Cour suprême Pablo Llarena a décidé jeudi de maintenir en détention M. Sanchez, en expliquant pour motiver sa décision qu'il disposait d'éléments en vertu desquels "l'éventuel mandat" de M. Sanchez en tant que président catalan pourrait "s'orienter dans le sens d'une rupture de l'ordre constitutionnel".
Ce juge avait auparavant indirectement bloqué l'investiture de deux autres candidats indépendantistes à la présidence de la Catalogne: l'ex-président Carles Puigdemont, en fuite à l'étranger et l'ex-porte-parole du gouvernement catalan Jordi Turull, dont l'incarcération a empêché la tenue d'une séance d'investiture lors de laquelle il aurait pu être élu.
Les trois sont poursuivis pour rébellion, passible de 30 ans de prison, pour leur rôle dans la tentative avortée de sécession du 27 octobre.
[AFP/rtl.be]
13/4/18
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